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LA LONGUE HISTOIRE DE L'IMMIGRATION JUIVE EN ISRAËL

Ghislaine Dichy • juin 16, 2023

AUX ORIGINES D'UNE MOSAÏQUE DE TOUTES LES CULTURES DU MONDE

L’immigration en Terre Promise remonte à des temps très anciens, mais les grandes vagues d’immigration juive ont débuté à la fin du XIX è siècle, sous l’impulsion du mouvement sioniste et d’événements historiques majeurs. Pogroms, persécutions nazies, rescapés de la Shoah, création de l’État d’Israël, nationalismes arabes, décolonisation, fin de l’empire soviétique, sauvetage des juifs d’Éthiopie… sont à l’origine d’alyas successives de communautés, aux histoires et mémoires singulières, qui ont façonné l’État juif.

Découvrez l'histoire de ce pays de pionniers et de migrants, au métissage multiculturel, comme nulle part ailleurs!

UN MELTING-POT UNIQUE AU MONDE : LES ISRAÉLIENS SONT ORIGINAIRES DE PLUS DE 100 PAYS !

Il y a quelques années, j’ai été à la rencontre d’israéliens et d’israéliennes, pour les interroger sur les origines de leurs familles. Ce micro-trottoir m’a permis de recenser 39 pays d’origine*, rien que sur une trentaine de personnes et m’a apporté la preuve vivante de l’incroyable diversité et mixité des identités israéliennes.

Cette expérience a été la source d’inspiration qui m’a donné envie d’explorer l’histoire fascinante de l’immigration des communautés juives, originaires de plus de 100 pays, en Terre d'Israël : remonter le destin d’hommes et de femmes qui ont été amenés à quitter leur pays natal, par choix ou de force, souvent au détour des moments charnières de l’Histoire.


*Allemagne, Afrique de Sud, Angleterre, Argentine, Autriche, Algérie, Brésil, Bulgarie, Égypte, Espagne, Éthiopie, États-Unis, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Inde, Irak, Iran, Italie, Kazakhstan, Kirghizie, Kurdistan, Lituanie, Lybie, Maroc, Ouzbékistan, Pologne, Roumanie, Russie, Syrie, Tchécoslovaquie, Tunisie, Turkménistan, Turquie, Ukraine, Suède, Suisse, Yémen.

QUELQUES CHIFFRES...

  • 1948 : 873 000 habitants (à la création de l'État d'Israël)
  • 2022 : 9 700 000 habitants dont :
  • 74% juifs, 21 % arabes (musulmans 98%, chrétiens 2%), 5% autres.
  • 78 % des juifs vivant en Israël sont des "Sabras", c'est-à dire nés en Israël. Le terme Sabra vient de l’hébreu "Tsabar", figue de barbarie, allusion à son caractère piquant à l’extérieur et à sa douceur à l’intérieur, à l’image des israéliens.
  • 45% de la population juive mondiale vit en Israël


REPÈRES HISTORIQUES

  • VERS 600 AV. J.-C : LA TERRE PROMISE DANS LA TORAH


La Bible Hébraïque, la Torah écrite entre 640 et 609 avant J.C, raconte l’histoire de la famille d’Abraham. À ce dernier, Dieu promet une descendance nombreuse et dit un jour : « Et je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan, comme possession indéfinie et je serai pour eux un Dieu tutélaire." (Génèse 17:8)

Cette promesse, Dieu la réitère aux descendants d’Abraham, Isaac puis Jacob, à qui Dieu donne le nom d’Israël. Par extension, les "enfants d’Israël" deviendront le « peuple d’Israël ». Dans le Livre de l’Exode, Moïse conduit le peuple juif hors d’Égypte au cours de l’Exode. Sur le mont Sinaï, une alliance est ainsi scellée entre Dieu et son peuple avec les Tables de la Loi. Les Hébreux (ancêtres des Juifs), s’installent alors en terre d’Israël, le récit fondateur du judaïsme et du retour à la Terre promise.

  • FIN XIXè SIÈCLE : LA NAISSANCE DU SIONISME


Le sionisme, mouvement idéologique politique et religieux apparait à la fin du XIX è siècle. Il défend l’idée du retour sur la Terre d’Israël des communautés juives dispersées à travers le monde (le « rassemblement des exilés », appelé en hébreu « Kibbutz Galuyot ») pour y fonder un foyer national juif. En 1882, le premier groupe sioniste, « Les Amants de Sion », est créé à Saint Pétersbourg par Léon Pinsker, un médecin juif polonais qui promeut l’indépendance juive.

Les hommes-clés du projet sioniste

  • Fondation de Tel-Aviv en 1909, loterie des coquillages ur la plage  de Tel-Aviv
  • Tel-Aviv années 1940
    • 1917 : LA DÉCLARATION BALFOUR


    En 1917, Lord Balfour, secrétaire d’État britannique aux affaires étrangères, se prononce en faveur de la réalisation du projet sioniste. Sa déclaration marque une étape importante : « Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif".

    • 1920-1947 : LE MANDAT BRITANNIQUE

     

    En 1920, La Palestine passe sous mandat britannique après 4 siècles de domination de l’Empire Ottoman. La montée de l’antisémitisme en Europe et les restrictions d’entrée imposées par les États-Unis accélèrent l’arrivée de migrants en Palestine. Mais à la veille de la seconde guerre mondiale, les britanniques imposent des restrictions drastiques sous la pression de la population arabe hostile, donnant un sévère coup de frein à l’arrivée légale de réfugiés et encourageant le développement de l’immigration clandestine.


    Après la guerre, la Grande Bretagne incarcère des milliers d’immigrants illégaux dans des camps de détention à Chypre. Cette tentative pour contenir l’immigration juive accentue l’impopularité des britanniques dans le contexte post-Shoah.

    • NOVEMBRE 1947 : LE PLAN DE PARTAGE DE L’ONU

    La question tragique des rescapés de Shoah a accéléré le processus de création d’un État juif. L’ONU adopte un Plan de Partage de la Palestine en deux États indépendants, un juif, un arabe et la ville de Jérusalem est placée sous contrôle international.

    Vote pour : 33 pays, contre : 13, abstentions : 10.

    • MAI 1948 : PROCLAMATION DE L’ÉTAT D’ISRAËL

     

    Le 14 mai 1948, jour de la fin du mandat britannique, David Ben Gourion, Président du Conseil national juif, proclame l’indépendance de l’État d’Israël. Les pays arabes voisins refusent et déclenchent dès le lendemain la première guerre israélo-arabe.

    LA POLITIQUE D’IMMIGRATION : UN MODÈLE D’INTÉGRATION UNIQUE

    L’État d’Israël n’a cessé d’encourager activement l’ALYA ("montée" en Terre d’Israël).

    La Loi du Retour de 1950 a donné à tout juif le droit d’immigrer en Israël. En 1970, La loi a été étendue, garantissant la citoyenneté à toute personne ayant au moins un grand parent juif ou s’étant convertie au judaïsme.

    L'Agence Juive pour Israël, dont l’origine remonte à 1929, est aujourd’hui un organisme parapublic du gouvernement israélien, chargé de l'immigration au sein de la Diaspora et de l'accueil des nouveaux immigrants. Elle dispose de représentations dans les pays importants au regard de leur population juive.


    Israël déploie des moyens considérables pour faciliter le processus d'accompagnement et d’intégration des nouveaux immigrants.

    • Droits attribués aux "Olim" (via le Ministère de l’Alya et de l’Intégration) : Aides financières (dont le panier d’absorption « Sal klita » - allocations dès l’arrivée à l’aéroport et pendant 6 mois), aides au logement, apprentissage intensif de l’hébreu (Oulpan, établissements dédiés), aide à la recherche d’un emploi et à la création d’entreprise, allégements fiscaux, bourses d’études…

    JUIFS ASHKÉNAZES, SÉFARADES ET MIZRAHIM

    JUIFS ASHKÉNAZES, SÉFARADES, MIZRAHIM : LES GRANDES VAGUES D’IMMIGRATION

    • 1882 - 1948 (avant la création de l'État d'Israël) : L’IMMIGRATION DES JUIFS ASHKÉNAZES, LES PIONNIERS DU SIONISME

    Dès les années 1880, les juifs de l’Empire Russe, d’Union Soviétique et de Pologne, fuyant les pogroms et les violences antisémites, ont rejoint la Palestine. Ils ont été suivis à partir du début des années 1930 par les juifs d’Allemagne, d’Europe Centrale et Orientale (Autriche-Hongrie, Tchécoslovaquie, Pologne, Roumanie, Salonique…), victimes des persécutions nazies, puis par les survivants de la Shoah.

    Ces juifs ashkénazes ont été les premiers pionniers du projet sioniste, fondé sur une idéologie collectiviste et égalitaire. Ils ont jeté les bases du développement politique, économique et culturel du futur État d’Israël.

    • ANNÉES 1950-1960 : L’IMMIGRATION DES JUIFS SÉFARADES ET ORIENTAUX, EXILÉS DU MONDE ARABO- MUSULMAN

    Pays du Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie), Égypte, Irak, Iran, Lybie, Liban, Syrie, Turquie, Yémen, Éthiopie… Des pays où la présence juive était plurimillénaire et précédait la conquête arabe. Près de 1 million de juifs du monde arabe et musulman, ont été expulsés ou poussés au départ, dans les années 1950-60 : 600 000 d’entre eux ont trouvé refuge en Israël et 300 000 environ, principalement en France, aux États-Unis et au Canada. Les causes de leur exil forcé diffèrent selon les pays : décolonisation, nationalismes arabes, persécutions…

    De cette vie juive en terres d’Islam, autrefois florissante, il ne reste que quelques vestiges et quelques âmes.

    • ANNÉES 1950-1960  L’AFFLUX DES JUIFS D’EUROPE

    Ce sont aussi plus de 300 000 polonais, roumains, bulgares et tchécoslovaques – qui ont émigré en Israël, profitant à partir de 1950 de la "Loi du Retour". 

    • ANNÉES 1970-80 : LA PREMIÈRE VAGUE DES JUIFS d’URSS

    Pendant la guerre froide, les juifs soviétiques étaient confrontés à un antisémitisme systématique. La plupart de ceux qui avaient osé exprimer le désir de quitter le pays étaient arrêtés, punis ou licenciés.

    L’ouverture des frontières de l’URSS à l’émigration juive a commencé dans les années 1970, sous la pression internationale. Toutefois, la procédure d’obtention de visas de sortie était lourde, interminable et arbitraire. Environ 400 000 juifs réussirent à partir pour Israël pendant cette période. Natan Sharansky, célèbre dissident anti-communiste et sioniste, fut le porte-parole du mouvement de résistance juif Refuznik en URSS. Il a fini par obtenir son visa en 1986, au bout de 17 ans, après de longues années de goulag en Sibérie. Il est devenu un homme politique très influent en Israël.

    • ANNÉES 1980 - 1990 : LE SAUVETAGE DES JUIFS D’ÉTHIOPIE

    Plus de 80 000 juifs d’Éthiopie ont émigré en Israël à partir de la fin des années 70. Deux opérations de pont aérien de grande envergure d’exfiltration clandestine, orchestrées par le Mossad, l’armée israélienne et la diplomatie américaine, en 1984 et 1991, ont permis de rapatrier les derniers juifs d’Éthiopie.

    ANNÉES 90 : L’IMMIGRATION PHÉNOMÉNALE DE L’EX-UNION SOVIÉTIQUE


    1 million de juifs (et non juifs) de l'ex-Union soviétique sont arrivés en Israël, avec la chute du rideau de fer (à l’échelle de la France cela représenterait 7 millions d’individus). 

    Cette immigration spectaculaire et sans précédent est à l’origine d’une transformation démographique capitale de la société israélienne. Elle a constitué un défi considérable et contribué fortement au dynamisme de l'économie. La plupart des Juifs russes avaient un très haut niveau de qualification : ingénieurs, chercheurs, médecins, dentistes, enseignants, musiciens, journalistes. 


    La plupart des Juifs russes avaient un très haut niveau de qualification : ingénieurs, chercheurs, médecins, dentistes, enseignants, musiciens, journalistes. Les immigrants russes forment une communauté identitaire structurée et très influente : ils ont leur langue, leurs quotidiens, leurs quartiers, leurs associations, leur parti politique.

    • ENTRE 1980 et 2000 :  30 000 JUIFS FRANÇAIS ET BRITANNIQUES, 35 000 JUIFS AMÉRICAINS sont arrivés en Israël.

    À noter : depuis la création de l’État d’Israël, environ 120 000 juifs ont quitté la France pour Israël.

    • AUJOURD’HUI : UNE IMMIGRATION MAJORITAIRE EN PROVENANCE DE RUSSIE ET D’UKRAINE

    En 2022, Israël a accueilli près de 73 000 immigrants dont 42 000 réfugiés russes et 16 000 ukrainiens.

    Juin 2023 : la Knesset a voté la fin du passeport à l’arrivée en Israël pour les « olim hadashim » (nouveaux immigrants), rétablissant l’obligation d’attendre un an pour obtenir leur passeport afin de prouver que l’essentiel de leur vie est en Israël. L’objectif est de mieux encadrer l’immigration afin d’éviter les abus (profiter des avantages octroyés à tout nouvel immigrant, obtenir le passeport israélien et repartir).

    JUIFS ASHKÉNAZES, SÉFARADES, MIZRAHIM : DES HISTOIRES ET CULTURES DIFFÉRENTES...

    On a coutume de schématiser les différences entre Ashkénazes et Séfarades : Mythe ou réalité ?


    Les juifs ashkénazes sont assimilés au froid, à la nourriture fade, à la souffrance des pogroms et de la Shoah, à l’intellect, tandis que les juifs séfarades incarnent le soleil, l’abondance, la joie de vivre, l’exubérance, l'esprit commerçant. Plutôt vrai…


    Néanmoins, le traumatisme existe aussi chez les séfarades, qui ont vécu la violence des discriminations, persécutions, de l’exil et du déracinement. La Shoah a atteint directement la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, ainsi que le Liban et la Syrie, par le biais du régime de la France de Vichy, car ces pays étaient considérés comme faisant partie de l’Europe aux fins du génocide. Par exemple, après l’invasion de la Tunisie par les nazis, environ 5 000 juifs ont été envoyés dans des camps de travail forcé. L’infiltration des politiques nazies au Moyen-Orient a constitué un point de basculement dans l’histoire des Juifs de cette région, comme le tristement célèbre pogrom de « Farhud » en Irak en 1941.


    La relation des ashkénazes et des séfarades à Israël a toujours été divergente. Pour les ashkénazes, Israël relève d’une idéologie politique, sioniste et laïque. Pour les séfarades, le retour à Sion a une valeur religieuse et biblique.


    L’antagonisme entre ces deux grandes communautés reste présent en Israël. Pionniers d’Israël, les ashkénazes y ont été mieux intégrés et dominent les élites. À leur arrivée en Israël, la majorité des séfarades se sont sentis citoyens de seconde zone. Leur installation dans des camps de transit ("ma'abarot"), aux conditions très précaires, dans des villes périphériques, a contribué à une fracture sociale.


    Depuis plusieurs décennies, l’influence de la droite nationaliste, soutenue en majorité par les séfarades a fait bouger les lignes et les séfarades occupent beaucoup de postes clés. Étant devenus plus nombreux que les ashkénazes, on parle de "séfaradisation" du pays.

    Il y a donc désormais plus d’israéliens qui ont des racines dans le monde musulman que dans le monde européen.


    Mais, la question identitaire s’est complexifiée, avec l’intégration massive des russes dans les années 90. Aujourd’hui, le fossé semble plus se situer entre laïcs et religieux. 

    DIASPORA JUIVE : CUISINES MULTICULTURELLES EN HÉRITAGE

    En Israël, on mange Casher*, mais pas que… 69% des israéliens mangent casher, 46% mangent tout le temps strictement casher.

    À Jérusalem, 90% des restaurants sont casher, 49% à Tel-Aviv. Rapport 2023 : The Israel Democracy Institute


    * On ne mélange pas viande et produits laitiers, on ne mange aucun ingrédient, provenant d’animaux non casher. La viande doit être abattue rituellement.

    Chaque Aliyah a apporté ses spécialités et traditions culinaires. On trouve en Israël des plats qui viennent de tous les pays de la diaspora. La cuisine juive est sans doute l’une des plus diversifiées au monde, étant la fusion de tant de cultures (Europe de l’Est, Balkans, Afrique du Nord, Moyen Orient…) : schnitzel, gefilte fish, bortsch, guvetch bulgare, kibbeh, bourekas, kemia, tafina, knafeh, couscous, houmous, falafel, sabich, shakshuka, tajines, baba ganoush, foul medames, ragout éthiopien, boulettes persanes et tant d'autres...


    Asif, l’Institut Culinaire d’Israël à Tel-Aviv célèbre la diversité de ce très riche patrimoine avec sa collection extraordinaire de près de 2000 livres, véritable trésor qui perpétue la mémoire de la culture culinaire juive.


    Copyright Asif - Culinary Institute of Israel

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